Olivier, trente-huit ans, célibataire sans enfant, revient dans sa ville natale, pour l’enterrement de son père. C’est sa belle-mère Sylviane, qui l’a prévenu et qui a organisé les funérailles. Olivier se contentera de venir au dernier moment, quelques heures avant la cérémonie. Il faut dire que les relations entre Olivier et son père, étaient orageuses depusi son départ de Saint-Robin, il y a une vingtaine d’années. La raison principale ? La séparation que le vieil homme a orchestrée entre Olivier et Caro, cet amour d’adolescent qu’Olivier n’a jamais oublié. C’est cette histoire qui l’a mis à genoux et dont il a eu tellement de mal à se relever. Et puis il y a eu cette lettre pleine de haine et de mots interdits qu’il a écrite à son père. Cette lettre qu’Olivier retrouve en rentrant dans la maison vide, trônant entre deux statuettes… c’est bien la preuve que tout était encore vivace.
Alors, c’est vrai qu’Olivier se fout de cette ville et de cet enterrement, il espère juste en finir, s’occuper rapidement de la succession et repartir à Paris.
Mais le visage de Caro lui revient. » Elle sera peut-être là ? Bien sûr qu’elle sera là ! ».
Soudain les émotions le submergent, il ne pense plus qu’à elle.
Et si cette histoire reprenait là où elle s’était arrêtée il y a vingt ans ? Si une deuxième chance existe, sa nouvelle vie commence ici et maintenant.
Mais est ce qu’on peut reprendre une histoire interrompue vingt ans auparavant ?
Le récit est construit dans deux époques, la première contemporaine en monochrome nous raconte le retour du personnage principal dans la ville natale, pour l’enterrement de son père, et la deuxième en couleurs qui relate les années de jeunesse d’Olivier, sa rencontre et son amour contrarié avec Caroline..
Les personnages sont dessinés sous les traits de chiens, mais évoluent comme des humains.