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Anton


    Anton ne va pas tarder à lire ses premiers Tintin et va assister, enthousiaste, à l’arrivée des dessins animés nippons sur le petit écran français, Albator et Goldorak en tête. Puis il découvrira Strange et les comics US, ce qui l’amènera petit à petit à faire ses premières BD. Des auteurs comme Frank Miller, David Mazzuchelli ou Alan Moore vont longtemps être ses principales influences. De là, il collaborera au fanzine Scarce, puis en 1993, produira son premier vrai travail : « I’m dead » 7 pages noir et blanc pour l’album « Le Tour des crocs » édité par Scarce. Il ne ratera pas son Bac, il passera quelque temps du côté des Beaux-Arts de Bordeaux, puis à partir de 1996, travaillera dans une societé de jeux vidéo bordelaise comme infographiste 3D et designer jusqu’en 2001. L’attirance de la bande dessinée est la plus forte et après quelques autoproductions, il publiera « Eclipse – Last contact » en 1999, que les éditions Égone rééditeront en 2002, puis « Miki », série chez Glénat et Quatre.