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Laurent Bramardi


    Toute cette affaire prend ses sources dans une formation archéologique universitaire. Lointaine mais pourtant récurrente. Il y a eu bien entendu d’autres choses avant cela. Mais ces choses sont plutôt des sujets que de l’histoire (ou de la géographie).
    Après cela, le Laurentuus plein d’une fougue étonnante irrigue une première expérience éditoriale avec la revue Rose noire, dont six fleurs délicates mais un peu trop chargées récompenseront les débordements.
    L’expérience éditoriale se poursuit: le Laurentuus est rejoint par son principal affluent. L’Egone, un compagnon de route taciturne mais précieux. De leur cours plus calme s’échoueront plusieurs ouvrages. Un peu plus loin, le Laurentuus commence à écrire ou dessiner de petits méandres au tracé imprécis. Après un égarement particulièrement aride, le Laurentuus s’étale maintenant complaisamment en un delta vaseux. Ses eaux boueuses et lourdes hébergent de nombreux et gras sauriens que nous décrirons plus bas. Beaucoup de thé a coulé pour qu’on en arrive jusqu’ici mais, par chance, cela n’empêche pas la mer d’être salée.

    Ouvrages parus aux Enfants Rouges :