New-York, fin des années 60. Moïse Rozenfeld est un vieil écrivain solitaire qui évolue rarement en dehors de chez lui, coincé entre ses habitudes et ses souvenirs. Sa vie d’alors était régie par la religion et la mythologie juive qui l’ont durablement imprégné. La nuit, il est submergé de pensées et de fantômes.Pour son nouveau roman, il se plonge dans un évènement qu’il a vécu : l’histoire de Tsirele qui fut possédée par un Dibbouk. Le shtetl entier est en effervescence.
Dibbouk est une histoire de disparus, de fuite. Une histoire qui se passe dans un village, dans la Pologne juive du début du XXe siècle. Un shtetl, où tout un univers de traditions et de mythes survivait aux bordures des grandes villes, un univers dur et âpre décrit par Isaac Bashevis Singer.
” Au départ, Dibbouk devait être un genre d’hommage. Hommage à la Pologne dont j’avais entendu parler si souvent mais qui n’avait plus rien à voir avec le pays de mes grands-parents. La Pologne est à la fois un pays très moderne et un pays hanté par tous ses différents passés, totalement disparus. A mon retour en France, je découvre les romans et nouvelles d’Isaac Bashevis Singer tels que La rue Krochmalna, Yentl, etc. Mon expérience familiale et personnelle, ces lectures, ont conduit au Dibbouk”.
Premier roman graphique, à la fois drôle et subtil, d’un jeune auteur à suivre.