Les années 70, à Saint-Nazaire…
Julien Costa a trois préoccupations, le foot (et notamment les cartes panini de ses joueurs préférés), la danse et … Casimir, la bestiole orange de la célèbre émission de l’époque ! Il partage son temps entre les copains et copines (Nadia et Pierre, sa bande !) et l’école, jusqu’au jour où il apprend que ses parents divorcent. Sa vie change, il déménage, voit peu son père qui travaille beaucoup – il est ouvrier sur le chantier de construction du Pont de St Nazaire. Ils se téléphonent mais son « héros » lui manque. Julien trouve une idée pour ne pas perdre le lien : les mots. Les lettres qu’ils échangent deviennent leur manière à eux de se dire qu’ils s’aiment. De se raconter ce qu’ils vivent, chacun de son côté et loin de l’autre. Des mots comme un pont.
Technique graphique utilisée par Nina Jacqmin : encrage au feutre, lavis à l’encre de chine et des couleurs à l’écoline.
Revue de presse :